Réactions de Michael-Faure

Fuller dit en 1957 que les fractures de l'identité américaine depuis la Guerre de Sécession sont vives, parfois irréparables. Nous découvrons depuis les années 2020 que cela perdure.

Apres une demi heure, désolé de laisser tomber : même Arthur Penn ne va pas réussir à sauver une histoire aussi désagréable, et aussi artificielle. Quel dommage pour ce grand réalisateur !

Jeune, il vous a émerveillé avec des aventures animalières, un humour simple mais ravageur et des amours atypiques. Alors il est resté dans votre panthéon des films inégalés - comme Mary Poppins.

Un des gars pourchassés par le boss mafieux flingue son tueur en disant " Je suis Godzilla et tu es le Japon!", Treat Williams et Steve Buscemi tréent, grandioses (et ce ne sont que des comparses)

Les scènes calmes, tristes, les fou-rires (Warren Oates privé de sa rasade de whisky), les entre-deux de la violence sont aussi extras que les chorégraphies de la violences. Le meilleur du grand Sam.

Tiré du livre qui fait le récit de l'histoire vraie des baleiniers laquelle inspira Herman Melville pour Moby Dick. Excellentissime : bien plus captivant que la célèbre fiction sur la baleine blanche.

Excellent polar et premier film pour ancien chef op : esthétique originale et somptueuse (campagne hideuse, usine gigantesque en activité puis abandonnée, village presque mort) parfois un peu lent.

Le génie comique de De Funès dans tous les plans où il apparaît : époustouflant. Marielle est dans son rôle, peut-être même joue-t-il son propre paradigme : parfait.