Que l’ogre est toujours là, plus poli, plus urbain, mais toujours affamé.
Sinners, c’est un film qu’on écoute, qui se vit par les oreilles d’abord : le frottement des guitares, les soupirs du bois, les rapports et le blues dans une Amérique saturée de fantômes et de monstres. On entre dans le film avec l’intuition d’une