Frangins malgré eux par slowpress
J'aime beaucoup ce film car il me permet de tomber amoureuse un peu plus encore de François Bégaudeau (voir le Cercle*). J'ai beaucoup d'amours imaginaires, oui, et alors. François Bégaudeau, cher intellectuel snobinard de mon coeur, explique à merveille le sérieux de la rigolade idiote. Comme pour Supergrave, moi, ces films cocasses et potaches, ça m'donne envie de pleurer, un peu. Pas tout à fait le même humour qu'on retrouve ailleurs chez Apatow & Cie, l'improvisation de Will Ferell que je découvre tout juste et les répliques cinglantes de McKay, c'est un peu comme le game-design de Super Meat Boy, on pense que ça suffit comme ça, la limite ne va pas être franchie, ils n'oseront jamais rajouter une scie tournante à cet endroit là c'est impossible, et puis ils détruisent toutes tes espérances avec cette audace spectaculaire d'aller plus loin que l'inimaginable, ouais ouais.
Un peu comme dans Greenberg, mais sans dépression sous-jacente, deux mecs ont décidé de ne rien faire. Non pas parce qu'ils sont complètement attardés, mais pour quoi et pour qui faire quelque chose ? La vacuité de la vie, tout ça. Pourquoi devenir adulte et mettre des cravates, la triste formalité des relations sociales, lalala. Je raconte n'importe quoi, je voulais juste parler de mon amour envers Bégaudeau.
* http://www.canalplus.fr/c-cinema/c-emissions-cinema-sur-canal/pid6306-le-cercle.html?vid=188367