KLAPISCH me meut : j’adore ses films et celui-ci m’a particulièrement touché.
Comme l’explique le cinéaste :
La Venue de l’avenir est d’abord né de mon envie de faire un film sur la fin du XIXème siècle avec en sous-texte le début de la photographie, de l’impressionnisme et l’interaction entre ces deux arts.
Le réalisateur parisien développe ce pitch avec Santiago AMIGORENA en multipliant les personnages et surtout en faisant dialoguer le Paris de 1895 avec celui d’aujourd’hui. En effet, le point de départ du scénario est l’inventaire que doivent effectuer les héritiers d’une vieille maison normande amenée à être détruite pour laisser la place à un centre commercial.
Ce voyage introspectif dans leur généalogie les amène à réfléchir sur leur présent et leurs idéaux. En outre, la découverte d’un illustre aïeul donne une dimension supplémentaire à l’histoire. Enfin, les transitions entre les deux périodes sont surprenantes.
Les deux (jeunes) protagonistes de ce long-métrage sont Suzanne LINDON (fille de Vincent L. et de Sandrine KIBERLAIN) pour la période se déroulant au XIXème siècle, et Abraham WAPLER (dans son premier grand rôle au cinéma) pour la période actuelle. Le casting comprend également Vincent MACAIGNE, Julia PIATON, Zinedine SOUALEM, Sara GIRAUDEAU, Cécile de … et quelques apparitions qui font plaisir à voir.
La Venue de l’avenir reprend des thèmes chers à Cédric KLAPISCH : la famille, Paris, la jeunesse, les relations intergénérationnelles… Et sa mise-en-scène (moderne) alterne toujours humour et émotion. Tout en célébrant avec tendresse les liens familiaux et le age du temps, son ambition narrative et la sincérité de son propos m’ont conquis.