Après le succès de Commando, le Chêne autrichien Arnold Schwarzenegger (Conan le Barbare, Évasion) reviens au top de sa forme tout en muscles et en testostérone dans ce thriller musclé qui marque la fin de son contrat de quatre films avec la famille De Laurentiis (De Laurentiis Entertainment Group).
Ce polar au budget de 8,5 millions de dollars est réalisé par le vétéran John Irvin (Les Chiens de guerre, Hamburger Hill) avec un scénario des plus simple de Gary DeVore et Norman Wexler. Mark Kaminsky, un ancien agent du FBI devenu shérif d'une petite ville est é par son ancien supérieur pour infiltrer un réseau mafieux, responsable de la mort du fils de ce dernier, assassiné par des hommes de main. Kaminsky accepte le contrat, mais il doit d'abord se faire er pour mort... Arnold tente de jouer au second degré tout en faisant rouler ses mécaniques, il est accompagné dans Raw Deal par la ravissante Kathryn Harrold (Le Chasseur, Deux cent mille dollars en cavale), Sam Wanamaker (Les Criminels, La Bidasse), Paul Shenar (Scarface, Pacte avec un tueur), Robert Davi (Les Goonies, Showgirls), Darren McGavin (La Patrouille de la violence, Flic ou Zombie), Ed Lauter (Plein la gueule, Le Nombre 23), Steven Hill (Trente minutes de sursis, La Firme) et Joe Regalbuto (L'Épée sauvage, Deadly Weapon).
Amène-toi collègue !
Mark Kaminsky est un ancien agent du FBI viré pour mauvais traitement à un suspect, mais qui a gardé l'estime de son supérieur, Shannon. Il se retrouve shérif d'une petite ville de Caroline du Nord. Son ancien chef Shannon, dont le fils a été tué par Patrovina, un gangster notoire, enrôle Kaminsky pour se venger, lui promettant sa réintégration dans les services du FBI une fois sa mission accomplie. Kaminsky va alors tenter de s'insérer sous couverture dans le gang de Patrovina...
Joseph P. Brenner, P comme quoi ?
Poulet !
Agréable petit film made in eighties où le cinéaste John Irvin rend un hommage appuyé aux vieux films de gangsters avec un plaisir manifeste et une pointe d'humour bien senti avec les nombreuses répliques humoristiques délivrées à l'ensemble de la distribution. Morts violentes, voitures en miettes, destruction de raffinerie de pétrole, mitraillages de carrière et de night-club sont conçues comme autant de morceaux de bravoure. Irvin y ajoute une touche d'originalité en utilisant Schwarzy de façon inattendue en shérif infiltré avec problèmes de couple ! Vêtu d'un costard cravate, l'acteur se sert, tout au long du film, de sa tête aussi bien que de ses muscles face à un excellent Robert Davi suspicieux.
Le Contrat reste un très agréable moment, inférieur à bien d’autres du genre, mais pas le film honteux que beaucoup semblent le dire.
Les boutiques c'est terminer !