Outrages
7.3
Outrages

Film de Brian De Palma (1989)

Confusion des armes et du sexe, une terrible arme de guerre.

Dans la confusion des armes et du sexe, le viol devient une terrible arme de guerre. Un film poignant sur la barbarie et la culpabilité. Outrages ( titre original "Casualties of War" c'est-à-dire « pertes, dommages de guerre"). Des pertes de guerre qui concernent autant l’humanité perdue des hommes que celle de leur morale. Cela raconte l’enlèvement d’une jeune Vietnamienne, qui sera violée et finalement tuée par quatre soldats d’une patrouille qui compte 5 GI ( seul un s’y oppose jusqu’au bout et les dénonce : Michael J. Fox bouleversant ) . Une mise en scène intéressante où De Palma va mettre en relief des scènes au contenu très symbolique : les conflits qui se jouent entre les hommes de la patrouille sont à l’image de ce qui se joue à l’intérieur de la psyché de chacun de ces soldats confrontés à la lâcheté ou au courage, au sacrifice ou à la mort ,à la vengeance ou à la morale.

8
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes La violence contre les femmes: toujours d'actualité.

Créée

le 26 juil. 2024

Critique lue 12 fois

1 j'aime

cathVK44

Écrit par

Critique lue 12 fois

1

D'autres avis sur Outrages

Folies guerrières

Après Coppola, Cimino, Stanley Kubrick, Oliver Stone ou encore Ted Kotcheff, c'est au tour de Brian De Palma d'apporter sa vision de la guerre du Vietnam, ou la perte de l'innocence de l'Amérique...

le 11 janv. 2016

38 j'aime

3

Good morning Vietnam

C’est dans la fin des années 1980 que Brian de Palma décide de faire son film de guerre au Vietnam, qui est devenu un genre cinématographique en tant que tel. Mais au lieu de disséquer la guerre dans...

Par

le 3 juin 2018

27 j'aime

Critique de Outrages par Sergent_Pepper

J'ai l'impression qu'on ne fait plus trop ce genre de films, à charge et qui prennent aux tripes. J'en avais vu un bon paquet dans les années 80 (Delivrance, Platoon, etc) La première partie est...

le 19 juin 2013

26 j'aime

1

Du même critique

Ne les laissez pas entrer.

Nuit infernale où le blues et sa magie conjurent les esprits du é et du futur, attire aussi les forces du mal. Le vampirisme comme parabole politique sur fond de ségrégation raciale. Un film...

Par

le 17 avr. 2025

12 j'aime

1

L’espion qui m’aimait.

Entre mensonges, soupçons, faux semblants et manipulation, Soderbergh fait de la table à manger conjugale une mécanique de guerre sophistiquée. Cinq noms figurent sur une liste. Un traitre, une taupe...

Par

le 14 mars 2025

11 j'aime

2

Dans les interstices de la maison close, les souvenirs transforment et reconstruisent le réel.

À hauteur d’enfant, on ferme les yeux et on rêve. Dans les interstices de la maison close, les souvenirs reconstruisent le réel. Avec délicatesse, Finkiel joue avec l'espace ( presque un huis clos)...

Par

le 26 avr. 2025

8 j'aime

3