The Deal atteste un dynamisme et un soin porté à sa mise en scène qui le distinguent du tout-venant des productions téléfilmiques de genre récentes. Dommage que son récit soit à ce point formaté, respectant scrupuleusement le schéma de la dystopie tel que généralisée par l’industrie hollywoodienne dans les années 2010 : les retournements de situation, censés surprendre le spectateur, ont été anticipé par celui-ci des dizaines de minutes à l’avance, incapables de la moindre surprise. C’est l’attachement aux personnages qui s’avère aussitôt difficile, puisqu’ils disposent de caractères dépourvus d’authenticité et de spontanéité, pures fonctions de scénario. La musique de Joseph LoDuca est inégale, porte néanmoins les actions avec une certaine efficacité. Honnête mais fort dispensable.