Je me suis persuadé il y a longtemps que j'adorais la série ace attorney.
Je pense qu'à ce stade il y a beaucoup de syndrome de Stockholm, les histoires à rebondissements et les personnages délirants n'étant pas toujours à la hauteur - ce qui est gênant lorsqu'on parle de visual novels.
Ce jeu du créateur des AA propose une histoire intrigante, que j'ai beaucoup apprécié terminer. En effet, elle prend tout son souffle sur la fin, au point qu'on peut regretter un certain déséquilibre dans le rythme; surtout que le gameplay est franchement laborieux.
L'idée fondamentale est maline, mais son exécution est incroyablement rigide; et ce n'est pas une question d'époque, c'était déjà ultra chiant en 2010.
Au final on répète la même saynète jusqu'à trouver la bonne séquence, à l'aveuglette puisque la plupart des interactions produisent des effets imprévisibles.
Heureusement que le nombre de tableaux et de puzzles reste limité; mais on en vient à se dire que le "age obligé" par du gameplay est plus un poids mort qu'un atout, ce qui est fâcheux pour un jeu vidéo. D'autres pseudo-VN s'en sont beaucoup mieux tiré.