Que de chemin parcouru depuis Contrast, le premier jeu du studio Compulsion Games.
Qui jouait beaucoup sur sa mécanique tape à l'oeil mais était très laborieux dans son gameplay.
12 ans ont é, et si l'aspect artistique atteint un niveau stratosphérique dans South of Midnight, il ne faudra pas attendre un gameplay renversant... Juste que contrairement à Contrast, c'est ok tiers. Pas de souci, un peu de flottement mais rien de méchant, une caméra qui va parfois partir en sucette pendant les combats (pas terrible sauf les boss) mais ça reste un problème typique de tout jeu de plateforme aventure et baston linéaire depuis toujours.
Si le gameplay ne propose rien de neuf mais le fait de manière convenable, South of midnight va briller de par sa direction artistique incroyable et de sa technique sans faille (ça tourne du feu de dieu en 60/is constant, quasiment pas de bug d'affichage). Saupoudré d'une histoire classique, qui fait le job mais réhaussé par ces petits histoires qui pourront faire mouche. De la qualité de son doublage VO mais aussi de sa très bonne VF ! Et pour finir, la musique complètement folle d'Olivier Derivière, incroyable, qui transcende ce titre par ses simples notes ! Le compositeur français prouve encore sa capacité à créer des moments fulgurants et joue énormément dans la réussite du titre !
Et tout ça pour même pas 9-10 heures, condensé, sans bout de gras...
Une belle surprise !