L'enfant qui voulait disparaitre est un livre qui interpelle.
D'une part sur le fond puisqu'il aborde le thème du racisme envers les Afro américains aux Etats-Unis.
D'autre part car le récit oscille sur la forme entre situations burlesques et réflexions plus philosophiques. Pour finir en apothéose limite messianique.
Un mot sur l'histoire.
Jason Mott met en scène un romancier noir (sans nom) en tournée de dédicace. Romancier qui abuse des rencontres féminines et de l'alcool au risque de se retrouver dans des situations parfois comiques, parfois tragiques, toujours fortes émotionnellement parlant.
Ce romancier a également la particularité d'avoir des visions. En particulier celle d'un enfant à la peau noir ébène.
Qu'est-ce que ça dit des Etats-Unis ?
Le récit aborde le sort des noirs aux USA sous 2 angles :
- la violence policière et raciste qu'ils subissent au quotidien ;
- la tentative d'entrer dans le "moule", de se comporter de manière "standard". Bref de se rendre "invisible" et disparaitre du décor.
Une aventure moderne
Je ne peux que conseiller de découvrir le livre.
L'écriture y est simple et rythmée. La lecture s'en ressort aisée et ionnante.
La spécificité réside dans l'alternance des chapitres entre :
- le récit principal,
- l'histoire d'un enfant surnommé "Charbon" dans son enfance.
- les visions du "Gamin ébène" et les dialogues quui s'ensuivent.
Bref
Un récit qui e du rire aux larmes.
Des évidences aux interrogations.
A ne pas manquer.